Header blog

Pourquoi le Ranger LS-365C trépied de Leofoto ?

Patrick Trécul est guide et photographe naturaliste dans l’ouest de la France. Séduit par les trépieds et accessoires Leofoto, il est devenu notre ambassadeur pour la marque de trépieds et accessoires que nous distribuons en France. Dans cet article, vous comprendrez pourquoi il a choisi et vous recommande les trépieds de la gamme Ranger pour la photographie animalière, et en particulier son inséparable LS-365C.

Patrick

Test réalisé par: Patrick Trécul

Découvrez le travail de Patrick Trécul sur Facebook, Instagram et Youtube ainsi que sur ses site internet : www.patricktrecul-photo.com.

10 ans de garantie : du jamais vu ailleurs…

En 2018, j’ai découvert les trépieds Leofoto lors d’un festival « nature ». J’avais été séduit par le poids de ces trépieds, leur robustesse (vraiment évidente dès les premières prise en main) et leur tarif très attractif pour des produits assez haut de gamme. Et quand j’ai découvert qu’en plus tous les trépieds de la marque étaient garantis 10 ans, je me suis posé une question simple : comment se faisait-il que je n’avais encore jamais entendu parler de cette marque auparavant ?

Je travaillais alors avec des trépieds de deux marques concurrentes qui ne me donnaient pas entière satisfaction. De plus, mon travail avec un téléobjectif très lourd (500mm f :4) et dans des conditions difficiles pour le matériel (sur le littoral je travaille beaucoup dans l’eau salée, le sable, la vase), je sentais bien que mon matériel d’alors n’allait pas tenir le coup des années. Et en effet, au printemps 2019, l’un de mes trépieds a rendu l’âme… Un peu dégoûté car il n’avait même pas trois ans (il était garanti 2) et je me suis tourné vers Leofoto qui m’avait fait très forte impression.

Leofoto cherchaient justement un ambassadeur pour la marque qu’ils distribuent en France, et j’ai eu l’honneur de pouvoir être équipé du trépied de mon choix. Génial, mais l’offre Leofoto est pléthorique !

L'observation des oiseaux.
L'observation des oiseaux.

La gamme Ranger : costaud, léger et très pratique

Ras le bol de mettre tous les deux ans 250 € dans un trépied alu lourd, vite abîmé et impossible à vraiment entretenir. Ras le bol aussi des systèmes de clip ou autres molettes pour verrouiller/déverrouiller la hauteur des jambes du trépied, le sel et le sable en ont toujours eu raison trop vite. Lorsque Leofoto m’a présenté les différentes gammes de trépieds de la marque, j’ai tout de suite « flashé » sur la gamme « Ranger » pour plusieurs raisons :

  • Les 10 couches de carbone offrent un super rapport poids/solidité, mais cela vaut aussi pour les autres gammes
  • Les 10 ans de garantie (valable aussi sur les autres gammes) : aucun trépied ne m’a jusque-là résisté aussi longtemps ! On verra à l’usage ce que cela donnera, mais c’est très rassurant et après 6 mois d’usage intensif, je vois bien que ce matériel est fait pour durer…
  • L’absence de colonne centrale (travail possible au ras du sol, hauteur minimale 8cm)
  • Système de verrouillage des pieds très rapide et pratique, offrant la possibilité de démonter et remonter FACILEMENT chaque section pour un entretien facilité du matériel
  • Le petit pas de vis 1/8’’ malin qui permet de fixer au trépied les accessoires supplémentaires (panneaux led, camera sport, flash, réflecteur ou autre)
L'Hibou des Marais.
Tekst onder foto.

Pourquoi le Ranger LS-365C ?

Celui-ci m’a séduit en particulier car ses jambes d’un diamètre de 36mm en font un outil vraiment très costaud et stable pour travailler avec du matériel lourd et ses jambes en 5 sections en font malgré tout un trépied assez compact capable de travailler aussi bien au sol qu’assez haut (1,52 m) tout en restant facile à transporter sur le sac photo (48 cm replié).

Avec son poids plume (1,7kg), je trouve qu’allié à la tête pendulaire PG-1 qui pèse tout juste 1kg, ça en fait un ensemble particulièrement adapté à la photographie au téléobjectif. Ça reste un poids conséquent, mais pour supporter 5 à 7 kg de boîtier/téléobjectif/accessoires, comparé à ce qui existe ailleurs sur le marché, c’est vraiment incroyable dans cette gamme de prix !

Pour se repérer plus rapidement dans l’offre très large des trépieds Leofoto : Les numéros des trépieds correspondent à : 365 = les deux premiers chiffres « 36 » pour les 36mm de diamètre de la plus grande section et le « 5 » pour les 5 sections.

Patrick nettoies les jambes du trépied dans sa vidéo.
Tekst onder foto.

Démonter pour un rinçage complet

Enfin, le fait de pouvoir tout démonter pour un rinçage complet après mes nombreuses immersions en mer me permet de maintenir mon trépied « comme neuf » malgré toutes les horreurs que je lui fais subir. Jusqu’ici j’avais tendance à laisser autant que possible le trépied dans la voiture ou à la maison, aujourd’hui si je ne l’ai pas avec moi, je me sens un peu tout nu, c’est véritablement devenu un outil dont je me sépare rarement. Car même pour fixer ma longue-vue et simplement faire de l’observation et des repérages, c’est lui qui m’accompagne désormais. Un vrai couteau suisse !

En macro, au téléobjectif, pour de la prise de vue paysagère, de jour comme de nuit je lui trouve toujours une bonne raison de supporter mes boîtiers et objectifs.

L'Hibou des Marais © Patrick Trécul
L'Hibou des Marais © Patrick Trécul

L’angle d’inclinaison des pieds

Finalement, il n’a qu’un seul petit défaut à mon avis, c’est le nombre de « crans » pour l’angle d’inclinaison des pieds (d’ailleurs le système, en plus d’offrir un design sympa au trépied est très pratique : même avec des gants on tire et on remet en place la pièce de blocage aisément). On peut ouvrir les jambes selon 3 angles différents, un petit quatrième aurait été parfait, mais lorsqu’on a plus que ça à reprocher à un trépied, c’est qu’il n’y a plus grand-chose à redire !

« Même avec des gants on tire et on remet en place la pièce de blocage aisément. »

Les Hiboux des Marais © Patrick Trécul
Les Hiboux des Marais © Patrick Trécul

En conclusion

Si vous cherchez pour de la photographie de nature un trépied à la fois polyvalent, solide, léger, relativement compact, pratique et à un coût maîtrisé, ne cherchez pas plus loin : c’est celui-ci qu’il vous faut…

Mais le mieux pour vous en convaincre est probablement de vous montrer cette vidéo un peu « brute » (désolé, je ne suis pas un as du montage vidéo) réalisée sur le terrain fin novembre 2019.
Je vous y emmène dans les coulisses d’une journée de photos sur le littoral atlantique, avec pour objectifs les limicoles sur l’estran et en fin de journée, le Hibou des marais.

Merci pour votre lecture, et bon visionnage !

Partager

Intéressant aussi